Gestion des cookiesGestion des cookies

Ce site utilise des cookies nécessaires à son bon fonctionnement et ne peuvent être paramétrés.

Vous pouvez en revanche accepter au refuser les cookies tiers (seuls présents pour la mesure d'audience),
ou modifier vos choix ultérieurement en cliquant sur le l'icone "cookie" situé en bas à droite des pages.

Accepter

Refuser

Charenton.fr

06/10 matin : 11°C Pluies intermittentes - après-midi : 18°C Pluies intermittentes Qualité de l'air : 
Moyenne
07/10 matin : 14°C Très nuageux - après-midi : 19°C Pluies intermittentes Qualité de l'air : 
Moyenne
scroll-meteo

La biodiversité à Charenton

Enrichir la biodiversité, c’est permettre à un écosystème dont dépend l’être humain d’être dynamique et prospère. Pour que ce cercle vertueux s’engage, il faut prêter attention aux plus petits : les herbes, les fleurs vagabondes, les insectes, les araignées… Cette attention, cette empathie, est la seule chance d’un épanouissement harmonieux.

Tout est lié. La vie des arbres par exemple avec celle des champignons, celles des oiseaux avec celle des insectes, celles les mammifères omnivores dont les êtres humains avec celle les butineurs qui favoriseront la fructification…

Nourriture donc, poésie aussi, mais également soins : autant de lien de dépendance entre l’être humain et les autres éléments du monde vivant.

Aussi jardiner c’est tout autant apporter de la beauté pour égayer la vie des riverains que construire une trame pour permettre au "Vivant" de prospérer. La ville est à penser aussi comme un phénomène de "Nature". Elle est également un écosystème dont les êtres humains ne sont pas le seul centre.

Cette pensée oblige à revoir nos modes de gestion. Il nous faut repenser nos dépenses en eau, retrouver la compréhension qu’un sol est un milieu vivant qui s’enrichit de la décomposition des feuilles ou des fragments de bois, voir le végétal comme une ressource et non comme un bien jetable.

Ce nouveau regard, cette culture, permet de comprendre aussi que la plus belle fleur est sans doute le papillon qui s’envole quand bien même sa chenille aurait préalablement dévoré les feuilles d’une plante qui l’aurait accueillie.

Aussi la gestion différenciée en œuvre dans la ville construit de nouveaux usages, de nouvelles circulations biologiques et repense le fleurissement. Nos actes prennent corps dans une chaine, un paysage qui se développe du bois aux fleuves qui bordent la ville : diversifications des essences, fauche tardive, espaces laissés pour qu’une dynamique végétale spontanée se développe, replantation d’arbres, lisières arbustives pour nourrir les oiseaux… Autant de bonnes pratiques pour enrichir notre culture et nourrir des transmissions de savoirs et de valeurs.