Personnages historiques
CENAMY Barthelemy
Financier et homme politique – L’un des propriétaires de l’actuel Hôtel de Ville (Lucques 1556 – Paris 1611)
- Appartenant à une puissante famille de financiers, d'origine lucquoise, Cénamy vint tout jeune en France. Il se fixa à Paris en 1578
- Bailleur de fonds d'Henri III, Cénamy acheta la charge de Fermier du sel
- il devint le financier d'Henri IV qui le nomma Garde des Joyaux de la Couronne.
- Puis le Roi le remercia de sa loyauté en l'élevant aux rangs de Conseiller et de Secrétaire.
- Cénamy avait acheté à Charenton la propriété du Cadran (actuel Hôtel de Ville)
- Il reçut à Charenton de nombreuses ambassades (Suisses)
- En 1607, il reçut même le dauphin et ses sœurs
Il s'éteignit à Paris le 2 Décembre 1611 et ses héritiers vendirent la propriété du Cadran à Nicolas de Verdun
NICOLAS DE NEUFVILLE
Seigneur de VILLEROY (1542-1617)
Il fut ministre successivement de quatre rois, cinquante ans durant. Il participa à la mise en valeur de la demeure de Conflans qu'il avait reçue de son père et aménagea ses jardins. Avec lui la maison de Conflans devint château. Il y réservait un appartement à son souverain, Henri IV, qui l'honorait de ses visites ainsi que le poète Ronsard qui chanta la beauté du site dans son épitre Les amours diverses.
La comtesse MAHAUT D’ARTOIS
(1268-1329)
Princesse de sang royal, Mahaut d'Artois était la fille du Comte Robert d'Artois, neveu de Saint-Louis, dont elle hérita du château de Conflans. De son mariage avec Otton IV, Comte de Bourgogne, elle eut trois enfants : un fils, Robert (mort à l'âge de 15 ans) et deux filles, Blanche et Jeanne, qui épousèrent Charles et Philippe, tous deux fils du roi Philippe le Bel et futurs Rois de France. Devenue reine en 1317 à l'accession de son époux, Philippe V le Long, au trône de France, Jeanne ne donna pas d’héritier mâle à la couronne. A la mort de Philippe V, le trône revint alors à Charles IV de France et Blanche (bien que celle-ci fut emprisonnée, convaincue d'adultère, au monastère de Maubuisson où elle mourut). Charles IV n’eut lui non plus aucune descendance. Ce fut la fin de la lignée directe des Capétiens et les prémices de la Guerre de Cent Ans.
Jeanne hérita de Mahaut le domaine de Conflans qui, par une succession d'héritages, entra au final dans la Maison de Bourgogne.
PHILIPPE II
Comte de Bourgogne (1342-1404), dit "Philippe le Hardi"
Ce fut le quatrième fils du roi Jean II de France, dit Jean le Bon, fondateur de la deuxième maison de Bourgogne.
A l'instar de Mahaut d'Artois, ce prince agrandit et embellit Conflans qui devint sa résidence préférée à partir de 1396. Il y recevait somptueusement ecclésiastiques, princes et rois.
Charles le Téméraire y écrivit, de concert avec Louis XI son adversaire, une page de notre Histoire : le 5 octobre 1465, il conclut avec le souverain la paix qui mettait un terme au conflit de la Ligue du Bien Public opposant le souverain à une partie des grands féodaux.
Le chancelier Pierre SEGUIER
(1588-1672)
Homme politique et magistrat sous Louis XIV, il fut non seulement le propriétaire du Pavillon (Hôtel de Ville) de 1629 à 1633, mais aussi l’un des fondateurs de l'Académie Française.
Comte de Gien, duc de Villemor, Pierre Séguier naquit à Paris en 1588. Maître des requêtes au Parlement de Paris puis Intendant en Guyenne, Séguier revint à Paris dont il devint Président du Parlement. Sa puissance de travail attira sur lui l'attention du ministre Richelieu qui le nomma Garde des Sceaux en 1633, puis chancelier en 1635. Amoureux des Belles Lettres, ce grand serviteur de la Couronne est à l'origine de la création par Richelieu, en 1635, de l'Académie Française.
VERDUN Nicolas de
L’un des propriétaires du Pavillon – actuel Hôtel de Ville (Naissance ? - Paris 1627)
Fils d'un intendant des Finances, Nicolas de VERDUN occupa successivement les charges de Président aux Requêtes du Palais, puis en la Chambre des Enquêtes du Parlement de Paris et devint Président du Parlement de Toulouse en 1600
Grâce à la faveur royale, il fut placé à la tête du Parlement de Paris dont il devint le Premier Président en 1611
De Verdun avait acquis, le 3 Août 1612, des héritiers de Cénamy, la propriété du Cadran. D'importants travaux marquèrent son passage en ces lieux. Selon toute vraisemblance, on lui doit la construction du Pavillon, ainsi désigné désormais dans les actes notariés, à l'emplacement de la maison du Cadran.
Conquis par le site de Charenton, de Verdun confirma son implantation en ce lieu par l'achat, en 1619, du château de Conflans
Artistes et athlètes
BOUCHER François
Peintre (1703-1770)
François Boucher peignit plusieurs Pastorales inspirées des rivages et moulins de la Seine et de la Marne à Charenton.
Né en 1703, il est resté célèbre dans l'histoire de la peinture française pour ses tableaux d'amour, ses scènes mythologiques et ses paysages magnifiant la campagne italienne que lui inspirèrent les environs de Rome où il séjourna de 1728 à 1731. De retour en France, il peignit son premier chef-d'œuvre en 1732, « Vénus demandant à Vulcain des armes pour Enée », et entra à l'Académie royale de peinture et sculpture en 1734. Reconnu par Louis XV et la Marquise de Pompadour qui lui passèrent plusieurs commandes, son œuvre aborda tous les genres : religieux, rustique, mythologique, animalier, libertin…
L'estampe, la tapisserie, la porcelaine fournirent un prolongement à sa créativité dont le genre des Pastorales devait le consacrer comme le plus grand peintre de sa génération. Les différentes œuvres que lui inspirèrent les moulins de Charenton appartiennent à cet art de la Pastorale qui s'applique parfaitement à l'atmosphère de la Cour. "Moulin à Charenton", qui semble être la première représentation non italianisante d'un paysage par le peintre, date de 1739. Alliant le pittoresque de la décrépitude au plaisir imaginé de l'existence rurale, cette œuvre prend des libertés avec le sujet original et semble être une recomposition des différents moulins et des sites qui jalonnaient les berges de la Marne et de la Seine à la hauteur de Charenton. Le thème du moulin de Charenton devait être repris dans différentes tapisseries de Beauvais, des Gobelins et d'Aubusson, telles que "La Fontaine d'amour" et son pendant "Le vieux colombier" ainsi que dans "Le Joueur de flûte".
CHABRO Lucien
Fondateur et Directeur de l’Ecole de Musique puis du Conservatoire de musique de Charenton (1899-1985)
Maître de chapelle, violoncelliste et organiste titulaire de l'église Saint-Pierre de 1921 à 1978.
CHEVIT Maurice
Acteur et dramaturge français (1923-2012)
Films (sélection) "Le Coup de sirocco" (1979) d'Alexandre Arcady, les "Bronzés font du ski" (1979) de Patrice Leconte, le "Mari de la coiffeuse" (1990).
Il joue également à la télévision dans de nombreuses séries et téléfilms. Il fait également une carrière nourrie au théâtre.
Il est couronné en 2002 par un Molière de meilleur comédien dans un second rôle pour "Conversation avec mon père" de Herb Gardner, mis en scène par Marcel Bluwal. Il remporte un autre Molière en 2005 également pour un second rôle, dans la pièce "Brooklyn Boy" de Donald Margulies.
A retenir : a vécu 49 ans à Charenton
ELUARD Paul
Poète engagé (Saint-Denis 1895 – Charenton-le-Pont 1952)
Proposition en 1972 au Conseil Municipal de baptiser la rue nouvelle issue de la reconstruction des Carrières "rue Paul-Eluard". Non aboutie.
Adoption de cette proposition en 1977 après inauguration du nouveau CES de la Cerisaie.
Une plaque en hommage à sa mémoire est apposée sur sa maison au 52 avenue de Gravelle.
EPICASTE Germaine
Soprano à l’Opéra Comique (1899-1974)
Professeur de Chant au Conservatoire de Musique de Charenton
A retenir : inhumée au cimetière ancien de Charenton avec toute sa famille.
FRAGONARD Jean-Honoré
Peintre (1732-1806)
Elève des peintres François Boucher, Jean Siméon Chardin et Charles Van Loo, Fragonard gagna le Grand Prix de Rome en 1752. Lors de son séjour, il y étudia les grands maîtres tels que Raphaël et Michel-Ange.
De retour en France, il abandonna les grands sujets de composition et se consacra à de petits tableaux légers en accord avec la société frivole du XVIIIe siècle. Ses toiles galantes remportèrent un grand succès auprès de la cour de Louis XV.
Il acheta une demeure aux Carrières de Charenton en 1782. Sa vie de famille inspira alors des scènes plus intimistes dont un de ses admirateurs écrivit qu’elles avaient été "peintes au logis des Carrières" dans le cadre rustique de l’endroit. Il y séjourna à la belle saison, délaissant son appartement du Louvre où il résidait habituellement. Si le ciel, les rivières, les îles et moulins de Charenton ont pu inspirer cet artiste, aucune de ses œuvres n'immortalise un paysage charentonnais.
La Révolution chassa Fragonard de Paris et de Charenton qu'il quitta pour se réfugier en sa ville natale, Grasse. A son retour à Paris, il ne revint jamais à Charenton.
FRAGONARD Honoré
Anatomiste, cousin germain du peintre (1732-1799)
Il fut célèbre pour ses Écorchés, qui sont conservés dans le musée Fragonard (École nationale vétérinaire de Maisons-Alfort).
Il fut recruté en 1762 par Claude Bourgelat, écuyer de Louis XV et fondateur à Lyon de la première école vétérinaire du monde. Fragonard y exerça comme professeur d’anatomie (1765-1771) et directeur de l’école (1763-1771). Il commença à réaliser ses premières pièces anatomiques.
En 1766, une école vétérinaire ouvrit à Maisons-Alfort. Fragonard y occupa les mêmes postes qu'à Lyon et durant 6 ans, y prépara des milliers de pièces, dont une bonne cinquantaine d'écorchés. Parallèlement, il commença à fournir les cabinets de curiosités de toute l'aristocratie, s'assurant ainsi de larges revenus. En effet, Fragonard, en plus de disséquer minutieusement ses sujets, maîtrisait une technique de conservation qui reste encore un mystère de nos jours et a permis à ses pièces de parvenir jusqu'à nous en résistant aux dommages du temps. De plus, il donnait des poses artistiques, théâtrales à certaines de ses pièces, qui relèvent alors plutôt d'une recherche d'effets dramatiques que de la simple recherche scientifique comme en témoignent notamment des réalisations comme le Cavalier ou L'Homme à la Mandibule.
A partir de 1793, il devint directeur des recherches anatomiques de l’École de Santé de Paris nouvellement créée, avant de s'éteindre à Charenton le 5 avril 1799.
LAPLAU Gérard
(1938-2009)
Né à Charenton-le-Pont, il se passionne pour la peinture dès son plus jeune âge, y consacrant la plus grande partie de ses loisirs. Dirigé dans une voie qu'il n'a pas choisie et après plusieurs expériences professionnelles, il décide un jour de rompre avec le système pour se consacrer à la peinture. Très vite il trouve son style : le naïf. Laplau aimait à dire : "Ce n'est pas moi qui l'ai choisi, c'est lui qui m'a choisi".
Remarqué pour avoir illustré une carte de vœux pour l’UNICEF, il est contacté par un grand porcelainier français pour réaliser la décoration d’un service, ce qui fera sa renommée. Amoureux de la région du Lot où il avait une maison dans laquelle il passait une grande partie de l’année, il a néanmoins laissé de nombreuses toiles sur sa ville d’origine.
TOFFOLI Louis
(1907-1999)
Artiste d’origine italienne, Toffoli a vécu la plus grande partie de sa vie à Charenton-le-Pont. Se consacrant au travail sur la lumière, Louis Toffoli utilisa différentes techniques pour ses œuvres : peinture à l'huile, lithographie, tapisseries. Il fit don à la ville d'une centaine d'œuvres.
Maires, élus et personnages politiques
BAROCHEZ, Marc Mary HUET de
Figure marquante de la vie caritative charentonnaise (15.06.1927 Neuilly-sur-Seine – 27.06.2017 Charenton le Pont)
Après avoir effectué l’intégralité de sa carrière dans le domaine de l’assurance à Paris, il a exercé bénévolement des responsabilités pour une caisse roubaisienne de retraite créant une véritable institution de prévoyance.
Généreux, altruiste, Marc de Barochez a très tôt donné de son temps avant de le consacrer presque exclusivement aux autres.
Dès son arrivée à Charenton en 1998, il s’est impliqué au sein de la Conférence Saint-Vincent-de-Paul et en a pris la présidence quelques années plus tard.
Un legs important ayant été effectué au profit de cette association, il a alors eu l’idée d’utiliser cette somme pour créer l’épicerie sociale "Au petit plus" en 2005, afin de venir en aide aux plus modestes.
Il avait reçu en 2011 les insignes d’officier de l’Ordre National du Mérite des mains du Président de la Communauté de communes, qui avait salué sa vie et son œuvre.
BIGIELMAN Albert
Survivant des camps de concentration, auteur (Paris 1932 – Charenton 2011)
Fils de prisonnier de guerre, il fut arrêté avec sa mère le 4 février 1944 alors que son frère reste "enfant caché".
Il est d’abord interné à Drancy pendant 3 mois puis déporté avec sa mère à Bergen-Belsen le 2 mai 1944. Libéré à Tröbitz par les Soviétiques, Albert est alors victime du typhus, et connaît 6 semaines de coma.
Il rentre en France avec sa mère et arrive à Paris le 25 juin 1945.
Après son apprentissage, il travaille dans la confection ; Albert Bigielman se marie et eut une fille en 1962.
C’est à la retraite qu’Albert Bigielman s’implique fortement dans les témoignages et la mémoire de Bergen-Belsen en écrivant tout d’abord un livre J’ai eu 12 ans à Bergen-Belsen puis en participant à de nombreuses conférences en particulier à l’usage des collégiens dans le cadre du devoir de mémoire.
A retenir :
- A reçu les Palmes académiques, a été nommé Chevalier de la Légion d’honneur et Commandeur de l’Ordre national du Mérite
- A reçu le 19 mars 2009 les insignes d’Officier de la Légion d’honneur en présence de Mme Simone Veil à Charenton
- Conseiller municipal charentonnais
GRAVEREAUX Léandre
Architecte (1856 - Paris 1932)
Architecte employé par la Ville de Charenton
On lui doit notamment l’agrandissement de la Mairie : il fit démolir les dépendances du Pavillon pour édifier un nouveau bâtiment, moins haut (un étage seulement), qui le jouxte. Il abrite la salle du Conseil Municipal. De l’autre côté de la cour, fut construite la Justice de paix (tribunal d’instance), œuvre du même architecte.
Ce nouvel ensemble fut inauguré le 18 novembre 1888 par Léon Bourgeois, Sous-Secrétaire d’Etat à l’Intérieur, Alexandre Millerand alors Député de la Seine, le Préfet de la Seine Poubelle et Alphonse Marvillet, Maire de la commune (1886 -1891).
M. Gravereaux construisit aussi une école maternelle 8 avenue du Marché (Anatole France), bâtiment médaillé lors de l’Exposition universelle en 1889. Remaniée en 1935, elle est devenue une école d’enseignement spécialisée et est intégrée au LEP Jean Jaurès.
Il a aussi conçu les plans de l’Ecole des Câbles en 1884 (devenue le Groupe scolaire Valmy) ; les bâtiments de cette école ont été signé d’un autre architecte communal, Georges Guyon.
GUYON Georges
Architecte (Angers 1850 – Paris 1915)
Employé par la Ville de Charenton
Sa famille vient s’installer en 1865 à Saint-Maurice
Précurseur dans le domaine du logement social : il est lauréat en 1894 du concours organisé par la société HBM (Habitations Bon Marché) : création de la cité-jardin "La Ruche" à Saint-Denis
A réalisé divers projets : immeubles sociaux, villas, guinguettes, casino, pavillons
Env. 50 constructions à Charenton
Env. 30 à Saint-Maurice
Mais aussi à Créteil, Maisons-Alfort, Paris.
Ses 2 fils suivront ses traces et seront architectes, dont l’un travaillera activement pour la Ville de Charenton, Henri Guyon (Ecoles A. Briand)
RAMON Louis-Joseph
Médecin (1791-1871)
Il fut de 1817 à 1833 Surveillant général des malades, puis de 1833 à 1843, chirurgien adjoint à la Maison nationale de santé de Charenton/Saint-Maurice (hôpital psychiatrique Esquirol de Saint-Maurice). A la fin de l’année 1814, élève interne depuis peu, il y veilla le marquis de Sade dans sa dernière nuit et suivit son enterrement. Il autopsia plus tard son crâne et le trouva en tous points « semblable à celui d’un père de l’Eglise » selon les lois de la phrénologie alors en cours.
Interne des Hôpitaux de Paris, puis Docteur en médecine, il exerça pendant 57 ans à Charenton. Il fut membre de l’Académie de Médecine et Chevalier de la Légion d’honneur. Particulièrement dévoué aux Charentonnais pendant l’épidémie de choléra de 1832, il administra gratuitement des soins à la population pauvre.
Il décéda le 15 avril 1871 et fut enterré au cimetière de Conflans.
Au départ, la Municipalité de Charenton avait donné son nom à l’ancienne rue de l’Eglise, le 30 aout 1872. Mais la délibération du 21 novembre 1930 la débaptisa au profit du nom d’Alfred Savouré, ancien conseiller municipal. Le 20 mars 1931, le Conseil municipal de Charenton-le-Pont a souhaité continuer d’honorer la mémoire du docteur Ramon. Il a donc délibéré et dénommé Place Ramon, la place s’étendant aujourd’hui devant le Monoprix, située au droit du n° 75 de la rue de Paris et du pan coupé au n° 79 de la même rue.
Liste des Maires de Charenton-le-Pont
Mandat | Nom | Profession | ||
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1 | 1790 | 1798 | MASSON Louis Nicolas |
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2 | 1800 | 1800 | FRANCOIS Alexandre Louis |
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3 | 1800 | 1815 | CAHOUET Charles |
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4 | 1815 | 1816 | PEROT Guillaume Maurice |
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5 | 1816 | 1821 | DECAN Louis François |
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6 | 1821 | 1828 | FAVARD Pierre Joseph |
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7 | 1828 | 1835 | VENTENAT Jean Pierre |
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8 | 1835 | 1842 | SANTALLIER dit SANTALLIER-THÉLU Louis Thomas |
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9 | 1843 | 1860 | MARTY Jean Baptiste |
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10 | 1860 | 1865 | DOMERGUE Achille |
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11 | 1865 | 1870 | GODILLOT Felix Joseph |
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12 | 1870 | 1871 | LECLERC Camille |
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13 | 1871 | 1876 | MARECHAL Louis |
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14 | 1877 | 1878 | CHEVALIER Eugène Louis |
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15 | 1878 | 1878 | DELMAS Edouard Aimé |
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16 | 1878 | 1885 | CARPENTIER Paul |
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17 | 1885 | 1896 | CATALO Eugène Hippolyte |
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18 | 1886 | 1891 | MARVILLET Alphonse |
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19 | 1891 | 1912 | DUSSAULT Arthur |
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20 | 1912 | 1914 | THEVENIN Charles Henri Paul |
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21 | 1915 | 1917 | TERNAUX François Clément |
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1917 | 1919 | THEVENIN Charles Henri Paul |
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1919 | 1925 | DUSSAULT Arthur |
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1925 | 1944 | THEVENIN Charles Henri Paul |
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22 | 1944 | 1947 | DENIS Philippe Émile Joseph |
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23 | 1947 | 1972 | GUERIN Henri-René |
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24 | 1973 | 2001 | GRIOTTERAY Alain |
A retenir :
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25 | 2001 | 2016 | BRETILLON Jean-Marie |
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26 | 2016 | En cours | GICQUEL Hervé |
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